Cependant, après deux rencontres très serrées lors des deux premiers actes, c’est un match à sens unique qu’a été cet acte III. Un net 8-0 infligé par Meyrin à son opposant.
Des visiteurs emmenés par leur gardien Quentin Zürcher, tout juste 21 ans et intraitable devant son filet, ainsi que par Florian Mani, une nouvelle fois double buteur, plus d’un assist et élu homme du match.
La réaction valaisanne est attendue dimanche 25 février à 20h en terre genevoise, sans quoi Meyrin se retrouverait avec trois « pucks » de maintien.
Christophe Brown: «Ne jetons la pierre à personne, rien n’est fini avant le quatrième point»
Deux matchs de série, deux courtes victoires. Comment expliquer une déroute telle que celle de ce troisième acte ?
C’est difficile à dire. Meyrin est très bien rentré dans le match et notre gardien n’a peut-être pas fait les arrêts qu’il fallait comme il a pu le faire sur les premiers matchs de la série. On se retrouve rapidement mené 2-0, puis tout s’enchaîne, on se perd un peu et on en arrive à un score fleuve. Il faut également donner du crédit à Meyrin, même si une victoire est une victoire, et ce indépendamment du nombre de buts.
Scène cocasse sur le quatrième but, Stan Paulo marque dans un filet désert, que s’est-il passé ?
Le gardien trébuche malheureusement. Cela peut arriver, c’est la faute à pas de chance et je pense que le défenseur adverse lui-même (ndlr Stan Paulo) est tout étonné de voir son lancer finir dans le but vide. Encore une fois, il ne faut surtout pas jeter la pierre au gardien.
Dimanche 25 février (date de l’acte IV), victoire impérative ?
C’est une série, c’est comme cela. Il faut toujours attendre le quatrième point, même si dans une idée de confiance, Meyrin a repris un avantage sur nous en venant gagner ici. Dans tous les cas, j’ai connu assez de séries dans ma carrière, tant comme joueur que comme entraîneur, pour savoir que rien n’est jamais fini !
Marc Gonzalez: «pas de calcul à faire, il faut confirmer le break»
Après une issue cruelle lors de l’acte II (ndlr: défaite aux penalties), quel a été votre discours avant ce troisième acte ?
Le score de l’acte II a été une déception pour moi, car je sentais que Meyrin avait le jeu à son compte. Nous avions touché les montants à quatre reprises. Je leur ai simplement dit qu’il fallait garder confiance et qu’il n’y avait rien à changer. Le seul changement que j’ai apporté a été devant les filets.
Une fois l’issue du match entendue, avez-vous pensé à reposer vos cadres, comme l’a fait Monthey avec sa première ligne, très sollicitée, ou plutôt à appuyer d’avantage pour faire passer un message ?
Tous les détails comptent dans une série, il fallait gérer le groupe de manière intelligente sans pour autant économiser ; il ne faut pas chercher à calculer !
Une victoire dimanche vous placerait à 3-1 dans la série avec trois « pucks » de maintien. Peut-on dire que ça serait le moment idéal pour signer un succès, qui plus est à domicile ?
Cela pourrait être le cas, dans la mesure où aucune des deux équipes ne s’est encore imposée à domicile. C’est comme au tennis, il faut confirmer le break. A nous de le faire.
1 | EHC Kloten | 52 j | 132 pts |
2 | ZSC Lions | 54 j | 102 pts |
3 | EV Zoug | 52 j | 100 pts |
4 | HC Fribourg-Gottéron | 51 j | 94 pts |
5 | SC Rapperswil-Jona Lakers | 52 j | 94 pts |
6 | HC Davos | 51 j | 88 pts |
7 | Genève-Servette HC | 52 j | 88 pts |
8 | Lausanne HC | 51 j | 87 pts |
9 | HC Bienne | 52 j | 87 pts |
10 | HC Lugano | 52 j | 76 pts |
11 | HC Ambri-Piotta | 52 j | 66 pts |
12 | CP Berne | 52 j | 65 pts |
13 | SCL Tigers | 50 j | 35 pts |
14 | HC Ajoie | 51 j | 26 pts |