KARJALA CUP – La nouvelle génération attendra février

KARJALA CUP – La nouvelle génération attendra février

Patrick Fischer - Photo: PH/Archives
Par Philippe Ducarroz

Ils devront être patients, persévérants. Les talents du hockey suisse, ceux qui pensaient pouvoir éventuellement faire leur entrée cette saison – avec fracas – en équipe de Suisse en sont pour leurs frais. Et la sélection qu’emmène Patrick Fischer avec lui en Finlande pour la Karjala Cup n’incite pas à l’optimisme.

Revenant un peu sur le précepte qui voulait un rajeunissement substantiel des cadres (à l’exception du Davosien Andres Ambühl qui jouera toujours, même avec une 3e canne) dès cette saison, Fischer a décidé de repousser la porte ouverte aux jeunes de quelques mois.

Entendez que le tout nouveau statut de l’équipe de Suisse, intégrée dans l’Euro Hockey Tour à la place de la Russie, pousse le coach à jouer la prudence. Et qui dit prudence chez Fischer, dit vieilles marmites dans lesquelles – parait-il – on fait les meilleurs plats.

Question image, la Suisse ne peut pas se permettre d’être dépassée pour son premier grand rendez-vous international hors-mondial depuis belle lurette (la dernière fois, c’était les Izvestija, à St. Petersburg, il y a tout juste 30 ans). Pour mémoire, la Suisse avait perdu contre les Russes (1-4) et les Tchèques (2-7), mais avait battu le Canada (3-2).

«Les plus jeunes auront l’occasion de se montrer en février», nous a glissé le coach, convaincu qu’il débarquera en Finlande cette semaine avec la meilleure équipe possible. Plus ou moins, mais là ce n’est pas de sa faute, si l’on constate les cinq forfaits enregistrés depuis l’annonce de la sélection, ceux de Corvi, Pestoni, Haas, Praplan et Egli.

Aller au mondial, oui. Mais comment?

Février, c’est justement le temps des Beijer Hockey Games en Suède. C’est dire qu’après avoir monté une équipe pour ne pas dépareiller l’image du hockey suisse cette semaine, cette Suisse qui se veut terre d’accueil désormais des meilleurs joueurs hors-NHL, le sélectionneur national misera encore sur l’expérience pour le rendez-vous de mi-décembre, à Fribourg.

Les Swiss Ice Hockey Games réuniront donc les leaders affirmés de chaque formation de l’élite, sans laisser la possibilité de lancer dans le bain l’un ou l’autre talent sur lesquels on planifie pour le futur, qui ont comme principal défaut de côtoyer les stars actuelles du championnat, mais pas de jouer avec elles.

Fischer l’a encore redit aujourd’hui à la RSI: «Le fait de pouvoir s’entraîner quotidiennement avec des coéquipiers talentueux est certainement un aspect positif, mais il faut aussi jouer.» Ou quand les effets de la pléthore de grands joueurs se fait déjà sentir. Que ceux qui ont recommencé à militer pour une augmentation à dix étrangers se réveillent…

Aujourd’hui, les coachs ont tendance à rajouter un joueur suisse aux côtés de deux attaquants et de laisser trois voire quatre imports assurer le jeu de puissance. La place pour les meilleurs joueurs à passeport helvétique est donc réduite, alors imaginez le challenge pour les viennent-ensuite, qui tutoient voire atteignent le haut-niveau, mais qui n’ont plus l’opportunité de le démontrer.

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