Jeux Olympiques

Suisse

Le hockey suisse fossilisé

COMMENTAIRE, Christoph Yavkin

Vous ne voulez pas le savoir, la Fédération (Swiss Ice Hockey) ne veut pas le savoir (!), les sources d’information, du A au Z des 26 caractères de l’alphabet, ne veulent pas le savoir et vous le masquent.

Le tableau est (pourtant) endémique, un demi-siècle qu’il n’y est apporté aucune composante qui ferait maturer et évoluer. Une secousse ici et là, tout au plus, suivie, invariablement, des mêmes phénomènes.

D’authentifiés connaisseurs en prétendus connaisseurs présents dans les médias écrits comme parlés de toutes les régions, professent et tiennent les mêmes lieux communs. Un pathos et celui-ci bouffon.

Et finalement un craquement d’allumette quand même : à la question de savoir s’il pense être au rendez-vous de ceux de 2026 en Italie (Dieu sait qui l’a posée!), Andres Ambühl répond au lendemain de l’élimination de Pékin, qu’il serait tout sauf un bon signe pour le hockey suisse (nous ajouterons et pour le hockey tout court) qu’on l’y trouve.

Exerçons-nous à une petite démonstration: un trois-quart des joueurs de la sélection le considéreraient comme un honneur. C’est donc qu’un quart de celle-ci est sain.

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